samedi 6 avril 2013

#challengeAZ : F comme famille

photo credit: Pink Sherbet Photography
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Si le dictionnaire Larousse définit la famille comme un ensemble de générations successives descendant des mêmes ancêtres, je préfère la définition latine de familia : ensemble des habitants de la maison.



Souvent lorsqu'il est question d'aborder la généalogie avec les enfants, les adultes s'inquiètent.
Comment vont réagir les enfants de parents divorcés ? Comment faire avec les enfants adoptés ?

Ce que nous, adultes, oublions, c'est que les enfants sont souvent moins compliqués que nous. En outre, nous voyons la famille comme les liens du sang. Mais cette vision est, à mon avis, bien trop restrictive.

En établissant la généalogie de ses demi-frères et soeurs, l'enfant dont les parents sont divorcés peut trouver sa place dans sa nouvelle famille.

Il en est de même pour un enfant adopté. A condition bien sûr qu'il en soit informé, et qu'il ne découvre pas la vérité en faisant ses recherches. 
S'il connaît ses parents biologiques, le choix lui appartiendra. Il pourra choisir de rechercher cette partie de lui qu'il ne connaît pas ou, naturellement remonter la filiation de ses parents adoptifs, s'enracinant ainsi dans cette famille de coeur qu'il fait sienne.

Les débats récents ont trop souvent opposé famille de sang et famille de coeur.

La famille, selon moi, est un ensemble de personnes qui vous aide à grandir et à vieillir, qui vous soutient dans les meilleurs comme les plus mauvais moments de votre vie.

Remontez votre généalogie en suivant votre coeur.


A lire également sur le blog : Liens du sang ou liens du coeur ?

3 commentaires:

  1. "Remontez votre généalogie en suivant votre coeur". C'est très joliment dit Sophie.
    Je me pose quelque fois la question de savoir si les liens familiaux sont véritablement bons, en voyant ma généalogique. Il y a des liens de famille, affectifs sans doute, mais qu'en est-il des liens biologiques ? Il se peut qu'un père ne soit pas le père biologique et hop... toute une lignée peut être fausse... Évidemment, ceci doit être rare, mais pas impossible...

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  2. Merci Sébastien.

    Tu connais le diction, "Maman, sure, Papa, peut-être" !
    Je ne me souviens malheureusement plus qui l'a écrit, mais c'est dans un des articles d'aujourd'hui (lettre F), nous n'avons aucune certitude. Le père peut très bien déclaré, à l'insu de son plein gré, la naissance d'un enfant qui n'est pas de lui. Il ne le saura jamais et nous encore moins.

    J'ai le cas dans ma généalogie. Le père est déclaré absent sur l'acte de naissance, rien de choquant, cela arrivait. Mais en remontant le fil, j'ai découvert que cela faisait 5 ans que le couple était séparé de corps, 3 ans que le divorce était officiellement prononcé, aux torts de l'épouse, et qu'entre temps, le "père" avait refait sa vie et avait un enfant de sa seconde femme.... Je remonte néanmoins la branche du père, de forts soupçons, sans preuves écrites m'orientant vers le frère, tout cela reste dans la famille !

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  3. J'ai dans ma généalogie plusieurs cas d'enfants reconnus 1, 2 ans après la naissance (voire plus) à l'occasion du mariage de la mère avec le "nouveau père". On ne peut dans ce cas qu'avoir quelques doutes... Et je me suis surprise à être gênée d'avoir à expliquer cela à des descendants d'une telle branche, alors que l'ancêtre en question était né plus de 120 ans plus tôt...

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