L'Usine Nouvelle en date du 24 septembre 2009 consacre un article sur la numérisation des bibliothèques.
Point de départ, la numérisation par Google de la bibliothèque municipale de Lyon (BML).
500 000 volumes seront numérisés en 6 ans alors que l'appel d'offre prévoyait 10 ans. Au-delà de la polémique déclenchée par les termes du contrat (numérisation gratuite contre droit d'image des fichiers), comment est-ce que Google prévoit de réaliser cette prouesse ? Peu de choses transparaissent. A peine sait-on que l'entreprise américaine a ouvert un centre de numérisation à 50 km de Lyon, que les ouvrages seront numérisés à la main et que Google semble avoir développer sa propre technologie (au moins deux brevets ont été déposés).
Comment s'organisent les autres projets de numérisation ? Pour la numérisation de masse, le document est placé à plat, la numérisation à l'aide de deux caméras se faisant par le dessus. Certaines machines tournent les pages automatiquement, jusqu'à 3000 pages par heure pour une machine américaine. Il ne faut pas oublier que les ampoules traditionnelles chauffent et peuvent abîmer le document; elles sont maintenant remplacées par des leds.
Tout ceci a un coût, de 15 000 à 30 000 euros pour un scanner manuel, jusqu'à 100 000 euros pour une machine automatique, auquel s'ajoutent le prix des licences, du stockage numérique, ...
Pour donner un ordre de grandeur, le projet de numérisation de la BML s'élève à 60 millions d'euros. Le débat fait rage autour du droit d'usage, mais comment faire pour financer de tels projets sans avoir à rendre payantes les données qui seront ainsi mises en ligne ?
Le RobotScan de la société Treventus tourne les pages et les scanne deux par deux (2500 par heure). Actuellement en test à la BNF.
Actualités BNF Quand Google défie l'Europe
Le Magazine Littéraire Fin du feuilleton BNF/Google
Le Monde.fr Les termes de notre contrat avec Google sont équitables
Point de départ, la numérisation par Google de la bibliothèque municipale de Lyon (BML).
500 000 volumes seront numérisés en 6 ans alors que l'appel d'offre prévoyait 10 ans. Au-delà de la polémique déclenchée par les termes du contrat (numérisation gratuite contre droit d'image des fichiers), comment est-ce que Google prévoit de réaliser cette prouesse ? Peu de choses transparaissent. A peine sait-on que l'entreprise américaine a ouvert un centre de numérisation à 50 km de Lyon, que les ouvrages seront numérisés à la main et que Google semble avoir développer sa propre technologie (au moins deux brevets ont été déposés).
Comment s'organisent les autres projets de numérisation ? Pour la numérisation de masse, le document est placé à plat, la numérisation à l'aide de deux caméras se faisant par le dessus. Certaines machines tournent les pages automatiquement, jusqu'à 3000 pages par heure pour une machine américaine. Il ne faut pas oublier que les ampoules traditionnelles chauffent et peuvent abîmer le document; elles sont maintenant remplacées par des leds.
Tout ceci a un coût, de 15 000 à 30 000 euros pour un scanner manuel, jusqu'à 100 000 euros pour une machine automatique, auquel s'ajoutent le prix des licences, du stockage numérique, ...
Pour donner un ordre de grandeur, le projet de numérisation de la BML s'élève à 60 millions d'euros. Le débat fait rage autour du droit d'usage, mais comment faire pour financer de tels projets sans avoir à rendre payantes les données qui seront ainsi mises en ligne ?
Le RobotScan de la société Treventus tourne les pages et les scanne deux par deux (2500 par heure). Actuellement en test à la BNF.Actualités BNF Quand Google défie l'Europe
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