mardi 25 novembre 2008

Sur les traces du passé : Guerres et paix.

Depuis lundi 24 novembre, Arte nous emmène sur les traces du passé. 
Deux généalogistes, l’un Français, l’autre germanophone, font des recherches dans les archives, les registres paroissiaux ou fonciers, les bureaux – et lorsque de besoin, dans la cave de la mairie.
Dans le Paris de la belle époque, Pierre-Valéry Archassal suit les traces d’un artiste de fort mauvaise réputation. Coureur de jupons, bon vivant, il a quitté femme et enfants. À telle enseigne que sa famille a coupé les ponts. Artiste lui aussi, son arrière petit-fils est dubitatif. Que valent ces rumeurs d’un autre temps ?
En Allemagne, André Bechtold se penche sur un objet dans la même famille depuis deux siècles : un journal de guerre de l’époque napoléonienne. Le hic : personne n’arrive plus à le déchiffrer. Comment savoir si le vieux feldwebel a vraiment vécu les aventures qu’on lui prête ? Un vrai casse-tête...

Je suis un peu déçue par l'émission. Le montage, alternant l'enquête de Pierre-Valéry Archassal avec celle de André Bechtold, ne nous permet pas de s'immerger réellement dans les recherches menées par les généalogistes.
En outre, il ne nous a été montré que les grandes lignes. Comment Pierre-Valéry Archassal a-t-il découvert que Jean Barrez alias Joé Bridge s'était remarié (probablement à partir de l'acte de décès) et avait eu un fils de ce second mariage (probablement à partir des listes de recensement) ? Comment a-t-il retrouvé l'adresse de ce fils ?
Imaginons une personne qui souhaite s'initier à la généalogie regarde l'émission, elle n'aura pas eu les réponses qu'elle attendait.
Il en est de même avec l'enquête de André Bechtold. Nous le voyons remettre à son client un dossier généalogique de plus de cent pages. De quoi est-il composé ? Cela a été vaguement énoncé. Comment aboutir à un tel dossier ? Comment un généalogiste amateur peut-il composer un tel dossier ?
Autant de questions qui restent sans réponse.




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