Un chrétien ne peut être baptisé deux fois. Toutefois, s'il existe un doute, le prêtre procède alors un baptême "sous condition" : sous la condition de ne pas l'avoir été d'autre part.
Marcel SIMARD a été baptisé deux fois. La première fois le 25 septembre 1904 à Paris, puis une seconde fois le 14 mai 1916 à Toucy dans l'Yonne.
Pourquoi un deuxième baptême 12 ans après le premier ?
Abandonné en 1910 par son père, enfant de l'Assistance Publique, il sera placé chez Monsieur et Madame GANNEAU à Toucy.
Il est légitime de penser que le petit Marcel a été incapable de dire s'il avait été baptisé ou non et que, dans le doute, sa famille d'accueil a préféré le faire baptisé.
Le problème est que je ne possède qu'un certificat de baptême. Aucun mention d'un baptême sous condition n'est précisée.
Il me reste à obtenir copie de l'original afin de savoir comment le prêtre a traité le cas de cet enfant de la DDASS.
Marcel SIMARD a été baptisé deux fois. La première fois le 25 septembre 1904 à Paris, puis une seconde fois le 14 mai 1916 à Toucy dans l'Yonne.
Pourquoi un deuxième baptême 12 ans après le premier ?
Acte de baptême Marcel SIMARD, 25/09/1904, Paris |
Abandonné en 1910 par son père, enfant de l'Assistance Publique, il sera placé chez Monsieur et Madame GANNEAU à Toucy.
Il est légitime de penser que le petit Marcel a été incapable de dire s'il avait été baptisé ou non et que, dans le doute, sa famille d'accueil a préféré le faire baptisé.
Certificat de baptême de Marcel SIMARD, 14/05/1916, Diocèse de Sens |
Il me reste à obtenir copie de l'original afin de savoir comment le prêtre a traité le cas de cet enfant de la DDASS.
1 commentaires :
Je termine "l'Enfant abandonné : résoudre l'énigme" par Myriam Provence ed.autrement, où il est longuement question de ces baptêmes "sous condition" qui concernent presque toujours ces enfants. Là, le petit Marcel avait 12 ans, l'âge de la communion, lors de ce second baptême et déjà 6 ans au moment de l'abandon. Si le père était vivant et fut bien l'auteur direct de l'abandon il a du être questionné au sujet de l'existence ou non d'un baptème et la réponse devrait être dans le dossier de son fils, rendant ce second sacrement impossible . Mais fut-ce bien lui ? C'est curieux en effet !
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