samedi 21 janvier 2012

Payer ou ne pas payer, là est la question

photo credit: alles-schlumpf via photopin cc

Avec les mises en ligne de plus en plus nombreuses des archives départementales, deux questions reviennent régulièrement sur le devant de la scène.
Acceptons-nous de payer pour obtenir un acte ? Quel est le devenir des associations ?




Dans le cadre de mes recherches généalogiques, je me suis rendue sur le site des archives départementales pour chercher un acte de naissance. Hélas pour moi, les archives de la commune ne sont pas encore en ligne.
Je me suis alors tournée vers une association qui a effectué des relevés et une recherche rapide sur le site me confirme que l'acte recherché a été noté.
Je demande à avoir un accès visiteur. Cet accès donne droit à quinze points de consultation, soit quinze actes avec les détails, comme il est précisé sur le site. Ne voulant que deux actes, ceci me convenait.

J'oubliais un point : j'ai été adhérente de cette association pendant deux ans.

Cette réalité m'a été rappelée dans le message reçu suite à ma demande d'ouverture de compte :

Sauf erreur de ma part, vous avez été adhérente de notre association de 2006 à 2008 et vous n'avez pas renouvelé cette adhésion depuis.Le compte dont vous demandez l'ouverture est un compte visiteur qui permet de découvrir notre association ce qui n'est pas votre cas.Je n'approuverai donc pas cette ouverture et la seule solution si vous avez d'autres recherches à faire est de réadhérer pour la modique somme de 6 € pour une année de juillet à juin (soit jusqu'à juin 2012)

J'ai quitté l'association pour différentes raisons.
Je n'ai besoin pour le moment que de deux actes. 6€ d'adhésion pour une année est une bonne affaire, mais 6€ pour deux actes, je trouve cela un peu cher.
Je considère cela comme la punition donnée à un mauvais élève. Vous êtes partie, tant pis pour vous; même si vous voulez revenir en dilettante, vous devez payer.

Deux solutions s'offrent maintenant à moi : attendre que la commune soit en ligne ou faire appel à l'entraide.

Cette association a bonne réputation et a fait un travail considérable de dépouillement. Néanmoins je trouve dommage une telle réaction et je ne pense pas renouveler de sitôt mon adhésion.


8 commentaires :

Vous êtes gentille, Sophie. Personnellement, je dirais que cette réponse est conne, employons le terme.
Vous avez quitté l'association, c'est votre droit. Vous ne voulez pas y revenir, c'est votre droit aussi. L'association veut vous obliger à cotiser une année alors que deux actes vous intéressent ? Soit elle veut ainsi gonfler artificiellement le nombre de ses adhérents, soit elle a une dent contre vous que vous ignorez. Et dans ce dernier cas, autant percer l'abcès.
J'ai eu l'impression de lire le président d'une association dont j'ai été membre, qui m'en veut parce que je suis professionnel (et donc forcément je vais tout leur piquer, et d'abord en premier leur clientèle).
N'importe quoi comme réponse !C'est désolant pour cette association que vous avez bien fait de quitter.

Sinon, connaissez-vous un membre de l'association qui peut récupérer les deux actes pour vous ?

@Stéphane : pour être honnête j'ai attendu 24 heures avant d'écrire et vous n'avez pas la première version de la note ...Mon but ici n'est pas de lancer un polémique à l'intention de cette association mais de mettre en lumière les pratiques de certaines associations. Nous critiquons les pratiques commerciales d'une certaine société de généalogie en ligne, mais ici ce n'est pas mieux. Il faut cesser de pleurer sur son sort et se repenser. La mise en ligne des archives ne signifie pas la mort du petit cheval, que ce soit pour une association ou pour un généalogiste professionnel ;-)
Plutôt que de refuser l'accès visiteur et d'exiger un abonnement, pourquoi ne pas demander une somme symbolique (le prix d'un timbre par exemple) ? Personnellement je comprendrais mieux une telle requête.

Le seul membre de l'association que je connaissais l'a aussi quittée...

Les associations pratiquent jalousement la rétention des connaissances, ce qui est contraire à toute culture et toute volonté de savoir. Cela va bien avec leur esprit de clocher que j'ai pu constater, ayant des ancêtres dans pas mal de provinces différentes. En plus les associations n'ont pas su prendre le virage internet, qui implique un esprit de partage. Laissons les associations mourir de leur belle mort. Ceci étant, je vous plains d'être aussi mal traitée par celle dont vous étiez membre, mais cela montre bien ce que valent ces gens-là !

@jmg : merci pour votre commentaire. Certaines associations sont, effectivement, restées sur le quai alors que le train de la généalogie 2.0 passait. Plusieurs raisons à cela : âge moyen des membres du comité, président(e) indéboulonnable, guerres internes, ...
D'autres, dont on parle moins, on su se renouveler, avec succès. Restez connecté sur La Gazette, j'espère pouvoir vous en parler prochainement.

bonjour sophie
Personnellement je pense que les associations, tout comme les pro ont interet a trouver des sources que le communs des mortels n'exploite pas. Si c'est pour proposer à la vente des relevés de l'etat civil que l'on trouve par ailleur gratuitement car réalisés grace aux ad EN LIGNE et disponible sur beaucoup de site (geneanet par exemple) il n'y a aucun interet. beaucoup d'association, en plus de la cotisation font payer les recherches, les relevés, etc!!! c'est limite de l'arnaque je trouve. je suis adherent au CGHNM car il publie mes article, et a reusis a fiabiliser mes données du fait d'avoir acces aux sources. Je pense qu'a terme les associations genealogiques ont du ourron à ce faire.
Christophe

@Tof : certaines associations font des index et mettent (gratuitement) le lien en ligne. Un clic et l'internaute est redirigé vers le site des AD. Voilà une belle idée. Il faut apporter de la valeur ajoutée.

Bonjour Sophie, bonjour à tous !
Les fameux "puits de pétrole" : c'est comme ça que j'appelle les relevés. Ces histoires de relevés m'ont toujours beaucoup amusée. Au sein même des associations ça déchaîne passion,jalousie et gueguerres en tout genre : "J'ai fait le relevé avant et tu l'auras pas", si tu veux un relevé faut payer (adhérer, c'est pareil dans leur tête) ... bref des polémiques stériles, surannées et qui font perdre du temps.
Autre constat : on se focalise sur les relevés d'état civil ! Bien souvent, hors de l'état civil, point de salut. Je suis étonnée que dans les associations on ne parle pas de l'enregistrement, des fiches signalétiques,des archives hospitalières etc. On passe directement de l'état civil, aux actes notariés et là, l’atterrissage est rude (difficultés de lecture, de vocabulaire, de tournures juridiques qui donnent lieu à de mauvaises interprétations).
Les relevés, c'est pratique mais ça doit rester un outil, il faudrait commencer par ne pas leur donner plus d'importance qu'ils n'en ont réellement, cela assainirait beaucoup de choses. D'ailleurs, à mon avis, de simples index suffisent, servant de repérage pour retrouver un acte quand le volume d'image numérisé est dense. Un lien qui mène de l'indexation de l'acte à la photo de l'acte sur un site d'archive me semble être la solution. Dans notre association c'est ce qu'on fait, l'accès à toutes nos tables et relevés est libre (pas besoin d'adhérer, pas besoin de s'identifier) et ça fonctionne très bien et ça n'empêche aucunement les adhésions, bien au contraire. Du coup, ça motive et nous avons une belle équipe de "releveurs" qui s'est constituée.
Les associations qui s'accrochent à leurs petits privilèges, à leur pré-carré, c'est fini. Ce qui est malheureux c'est que tous les déçus de la vie associative généalogique ont une image négative, ce que je comprends, et ont maintenant des a priori : l'attitude de l'association dont tu parles, Sophie, nuit finalement à toutes les autres qui essaient de bien faire, et il y en a pourtant!
Isabelle
www.geneoweb.org

bonsoir,
j'ai un train de retard ou plus tot 4 mois.

vos réflexions m'ont amenés a me poser quelques questions.

Les associations doivent inévitablement évoluées si elles ne veulent pas disparaitre a plus ou moins long terme. effectivement avec l’avènement des AD en ligne et surtout de l'état civil, elles vont très vites avoir des limites. et puis certaines associations qui ont pignons sur rue depuis plus de 20 ou 30 ans ont un fond d’état civil dépouillé qui arrivera tôt ou tard a sa fin. ce n'est pas un puits sans fond non plus.

En revanche il y a tout le reste.. et notamment le fond des Notaires, celui de l'armé ou de la justice. mais aussi les bagnards, les émigrés ou immigrés (les deux mon Générale).

et la je dirais que c'est plus difficile pour les généalogiste amateurs de chercher et de trouver,

sans vouloir me mettre en avant, je suis tombée dans la généalogie grasse a mon grand père qui avait mandater un généalogiste professionnel pour la réalisation d'une branche patronymique. Ce généalogiste professionnel a trouver des documents notarial datant de 1400 et il a pris le temps de tout traduire pour mon grand père. la partie acte d’état civil est plus succincte et ne s'attarde en aucun cas sur les branches maternelles.

Il est exacte que ce dépouillement est plus conséquent que celui de l'EC. Je suis membre et abonnée a la revue du Cercle d'Entraide de Généalogie de Franche Comté. ils ont une revue trimestrielle de très grande qualité avec des articles de fonds, l'histoire de la FC passé au filtre et a la moulinette de la généalogie. Ils m'ont bien aidé lors de mes débuts, maintenant je vole de mes propres ailes, mais je suis trjs abonné chez eux car j'ai des points Généabank, cela me permets de garder des liens avec une de mes régions d'origine... et aussi de les soutenir.

C'est vraie qu'il y a des associations moins conviviale, tout n'est qu'une question de maturités et de personnes du bureau. Il y a tjrs des mauvais coucheurs, mais dans l'ensemble les généalogiste amateurs sont plus tôt très sympa et tjrs près a vous aider.

bien cordialement a toutes et tous
véronique

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