Ancien militaire et membre du Souvenir Français, Marc Jean est responsable des Archives municipales de Saint-Malo depuis sept ans.
Il est également l'auteur du livre Les dix frères Ruellan, héros et martyrs 1914-1918 (1).
Présentez-nous les Archives municipales de Saint-Malo
Les archives municipales existent depuis le XVe siècle. Nous regroupons les documents des communes de Paramé, Saint-Servan et Saint-Malo, soit 3500 mètres linéaires d'archives.
Notre document le plus ancien date de 1282, il s'agit d'un parchemin concernant les différentes donations faites pour la construction de l'hôtel-Dieu. Concernant les registre paroissiaux, nous remontons jusqu'en 1454 avec un registre de baptêmes.
Quel est le public des archives municipales ?
Le public est composé à 70% de généalogistes et 30 % d'historiens. Bien que nous notions une baisse de la fréquentation en salle depuis la mise en ligne des Archives départementales, nous continuons à recevoir des demandes par courriers. Nous en avons traité 380 pour l'année 2011.
Généralement il s'agit de demandes spécifiques sur des documents qui ne sont pas en ligne, comme les registres maritimes. Si nous répondons aux demandes, nous ne faisons pas les recherches à la place du généalogiste !
Concernant les Archives en ligne, un projet est-il prévu pour les Archives municipales de Saint-Malo ?
Non, pas pour le moment. Si cela devait se faire, nous devrions mettre des documents originaux, non présents sur le site des Archives départementales, comme les registres maritimes. Il serait intéressant pour ces documents de proposer une indexation collaborative afin de proposer une base de données aux chercheurs et d'avoir un site riche et vivant.
Vous avez créé en 2012 une page Facebook (2) pour les Archives municipales. Expliquez-nous votre décision.
La page Facebook est un appui pour notre communication. Cela nous permet de mieux nous faire connaître. Notre présence étant récente, notre contenu est pour le moment limité. Nous présentons des cartes postales anciennes, ce qui plaît beaucoup à nos fans. Mais nous prévoyons de présenter d'autres contenus et de faire découvrir notre fond d'archives.
Pouvez-vous nous parler des actions du Service Educatif ?
Nous travaillons beaucoup avec les écoles à partir de documents issus de notre fond sur des thèmes liés à l'histoire de la ville comme la traite négrière. Je me suis également rendu dans les collèges et lycées pour traiter de la Première guerre mondiale avec, comme appui, l'histoire de la famille Ruellan.
Comment les Archives de Saint-Malo vont-elles participer aux commémorations de 1914-2014 ?
Le livre sur les frères Ruellan s'inscrit dans ce projet. Nous prévoyons de faire cela sur les quatre années : 2014 pour l'entrée en guerre, une journée d'étude en 2016 puis 2018 pour la fin de la guerre. Les idées ne manquent pas !
Pour conclure, comment envisagez-vous l'avenir de la généalogie ?
Selon moi, les Archives en ligne sont un point d'entrée à la généalogie, mais ça ne doit pas devenir une finalité. C'est à nous, archivistes, de faire venir le généalogiste aux documents originaux qui viendront enrichir son histoire familiale. Pour cela, nous pouvons nous aider des réseaux sociaux, comme notre page Facebook.
Je remercie Marc Jean de m'avoir accordé cet entretien.
Archives municipales de Saint-Malo
16, rue d’Alsace
Tél. 02 99 40 06 50
Courriel : archives@saint-malo.fr
Internet : http://www.ville-saint-malo.fr/culture/les-structures-culturelles/les-archives-municipales/
(1) Les dix frères Ruellan, héros et martyrs 1914-1918, par Marc Jean, éditions Cristel, 270 pages, 22,70 €
Lire aussi l'entretien accordé à l'Agence Bretagne Presse, Les dix frères Ruellan de Saint-Malo, héros et martyrs 1914-1918 de Marc Jean, Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=23364, © agencebretagnepresse.com
(2) Page Facebook des Archives municipales de Saint-Malo, http://www.facebook.com/ArchivesMunicipalesDeSaintMalo
Présentez-nous les Archives municipales de Saint-Malo
Les archives municipales existent depuis le XVe siècle. Nous regroupons les documents des communes de Paramé, Saint-Servan et Saint-Malo, soit 3500 mètres linéaires d'archives.
Notre document le plus ancien date de 1282, il s'agit d'un parchemin concernant les différentes donations faites pour la construction de l'hôtel-Dieu. Concernant les registre paroissiaux, nous remontons jusqu'en 1454 avec un registre de baptêmes.
Quel est le public des archives municipales ?
Le public est composé à 70% de généalogistes et 30 % d'historiens. Bien que nous notions une baisse de la fréquentation en salle depuis la mise en ligne des Archives départementales, nous continuons à recevoir des demandes par courriers. Nous en avons traité 380 pour l'année 2011.
Généralement il s'agit de demandes spécifiques sur des documents qui ne sont pas en ligne, comme les registres maritimes. Si nous répondons aux demandes, nous ne faisons pas les recherches à la place du généalogiste !
Concernant les Archives en ligne, un projet est-il prévu pour les Archives municipales de Saint-Malo ?
Non, pas pour le moment. Si cela devait se faire, nous devrions mettre des documents originaux, non présents sur le site des Archives départementales, comme les registres maritimes. Il serait intéressant pour ces documents de proposer une indexation collaborative afin de proposer une base de données aux chercheurs et d'avoir un site riche et vivant.
Vous avez créé en 2012 une page Facebook (2) pour les Archives municipales. Expliquez-nous votre décision.
La page Facebook est un appui pour notre communication. Cela nous permet de mieux nous faire connaître. Notre présence étant récente, notre contenu est pour le moment limité. Nous présentons des cartes postales anciennes, ce qui plaît beaucoup à nos fans. Mais nous prévoyons de présenter d'autres contenus et de faire découvrir notre fond d'archives.
Pouvez-vous nous parler des actions du Service Educatif ?
Nous travaillons beaucoup avec les écoles à partir de documents issus de notre fond sur des thèmes liés à l'histoire de la ville comme la traite négrière. Je me suis également rendu dans les collèges et lycées pour traiter de la Première guerre mondiale avec, comme appui, l'histoire de la famille Ruellan.
Comment les Archives de Saint-Malo vont-elles participer aux commémorations de 1914-2014 ?
Le livre sur les frères Ruellan s'inscrit dans ce projet. Nous prévoyons de faire cela sur les quatre années : 2014 pour l'entrée en guerre, une journée d'étude en 2016 puis 2018 pour la fin de la guerre. Les idées ne manquent pas !
Pour conclure, comment envisagez-vous l'avenir de la généalogie ?
Selon moi, les Archives en ligne sont un point d'entrée à la généalogie, mais ça ne doit pas devenir une finalité. C'est à nous, archivistes, de faire venir le généalogiste aux documents originaux qui viendront enrichir son histoire familiale. Pour cela, nous pouvons nous aider des réseaux sociaux, comme notre page Facebook.
Je remercie Marc Jean de m'avoir accordé cet entretien.
Archives municipales de Saint-Malo
16, rue d’Alsace
Tél. 02 99 40 06 50
Courriel : archives@saint-malo.fr
Internet : http://www.ville-saint-malo.fr/culture/les-structures-culturelles/les-archives-municipales/
(1) Les dix frères Ruellan, héros et martyrs 1914-1918, par Marc Jean, éditions Cristel, 270 pages, 22,70 €
Lire aussi l'entretien accordé à l'Agence Bretagne Presse, Les dix frères Ruellan de Saint-Malo, héros et martyrs 1914-1918 de Marc Jean, Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=23364, © agencebretagnepresse.com
(2) Page Facebook des Archives municipales de Saint-Malo, http://www.facebook.com/ArchivesMunicipalesDeSaintMalo
5 commentaires :
Bonsoir Sophie, superbe interview ! Les registres maritimes en ligne des AM de St Malo, ce serait une super bonne idee !
Je vois que tu lies l'utile à l'agréable :-)
C'est dommage de ne pas avoir d'ancêtres bretons car j'aurai bien voulu voir ces archives maritimes.
@Gregory : Bonjour Gregory, merci pour ce commentaire. Les registres maritimes sont effectivement très intéressants. Il faut du temps et le budget pour mettre en ligne avec une indexation de tels documents. Espérons qu'un jour cela se fera.
@Benoît : Mes ancêtres sont bretons mais des terres ! Donc pas de registres à consulter. Mais pour avoir voir quelques documents, c'est très intéressant, comme toute archive d'ailleurs.
Bonjour Sophie. Oui je sais que cela ne se fait pas aussi facilement malheureusement. Mais bon ça ne coûte rien d'espérer (-:
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