C'est ainsi que commence le dernier livre de Jean TEULE.
Août 1870, Alain de Monéys, jeune aristocrate périgourdin, se rend à la foire de Hautefaye, le village voisin. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé. Comment une telle horreur est-elle possible, d'autant qu'elle est réelle ?
Jean TEULE retrace les dernières heures terribles de ce jeune homme qui, bien que de constitution fragile, allait à se demande combattre les armées prussiennes.
Comment une foule constituée de voisins, d'amis d'enfance, a-t-elle pu sombrer dans une telle folie meurtrière ?
L'épilogue de ce fait divers historique est tout autant surprenant : les bourreaux de Alain de Monéys ont été condamnés aux travaux forcés. Il était de tradition au bagne de nommer les nouveaux arrivants d'un surnom en relation avec leur crime. L'un d'eux se vu affublé du nom de sa victime. Lorsque sa peine fut purgée, il refit sa vie, se maria et eut des enfants. Ce qui est extraordinaire, c'est qu'il garda le nom de sa victime.
Plus d'un siècle après le drame, les deux familles de Monéys, les descendants de Alain et ceux de son bourreau, se sont retrouvés à Hautefaye pour une messe anniversaire.
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