jeudi 27 novembre 2008

Sur les traces du passé : Deux bouts de monde.

Née en Sibérie, Nadia Schönmaier est pourtant allemande selon la loi du sang. Depuis 15 ans, elle vit en Allemagne mais n’a toujours pas retrouvé ses racines familiales. Elle ne sait qu’une chose : il y a environ deux siècles, ses ancêtres ont émigré en Russie, sur les bords de la Volga. Mais qui étaient-ils, d’où venaient-ils ? Où se situe le berceau de la famille ? Autant de questions sans réponses.
Nadia Le Gurun, quant à elle, sait parfaitement d’où elle vient : de l’île d’Houat, au large du Morbihan. Une île peuplée de 300 habitants dont des dizaines ont le même patronyme qu’elle. Le Gurun, c’est le « tonnerre » en breton. Mais d’où vient ce nom ? Et tous ceux qui le portent sont-ils vraiment cousins ?
Cet épisode nous fait découvrir un pan de l'histoire allemande. La Grande Catherine entreprend de faire coloniser les terres non habitées de Russie par les allemands. Beaucoup de familles partirent vers ce nouvel eldorado sans toutefois oublier leur culture et leur langue. Ces "allemands russes" ne seront jamais vraiment intégrés. Ils seront même déportés en Sibérie lors de la révolution de 1917. Depuis la réunification des deux Allemagne en 1989, les descendants de ces émigrants reviennent s'installer dans leur pays d'origine ou, là aussi, l'intégration est difficile. C'est une des ces familles "russes allemandes" qui a fait appel à André Bechtold pour savoir d'où étaient partis les premiers ancêtres.
Là encore, une déception. André Bechtold fait appel à un généalogiste russe pour l'aider dans les recherches sur place. Le généalogiste allemand reçoit par courrier toute la généalogie de la famille Schönmaier. Combien de temps ces recherches ont-elles pris ? Quelles sont les pistes de recherches ? Autant de questions sans réponse.

Grâce à Pierre-Valéry Archassal, Nadia Le Gurun sait que tous ces ancêtres ne viennent pas de l'île d'Houat mais aussi de sa "petite soeur", l'île d'Hyaric. La encore, Pierre-Valéry parle des recherches effectuées aux archives, sans plus de développement. Dommage.

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